TRADUCTION – TRAHISON.

 

 

Influencés, consciemment ou non, par leur environnement religieux, les traducteurs qui se sont trouvés face à un mot dont le sens originel dérangeait l'ordre établi, ont toujours traduit selon le sens communément admis, sans qu'à côté de la traduction conformiste figurent les autres grands sens du mot.

 

 

On peut ainsi constater que l'expression: "ceci est" tirée du grec "esti" est une forme du verbe être "eimi" qui a aussi pour grand sens: être la même chose que, être à la place de, signifier, autrement dit: représenter (cf: dic. Bailly éd. 34 p. 592 ou dic. Magnin-Lacroix éd. 1969 p. 499).

 

 

Cette traduction unilatérale a permis d'accréditer que le vin de la dernière Pâque se transforma en sang, alors qu’après avoir rendu grâces et remis la coupe à ses disciples, le Christ précise que c'est toujours du fruit de la vigne.

 

Mt 26:27-29 « .. après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez en tous car ceci est (représente) mon sang.. je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne (de ce vin) jusqu’au jour ou j’en boirai du nouveau avec vous.. ».

 

De même le mot grec stauros, qui signifie poteau, pieu, est de nos jours traduit par croix, selon (et c'est un comble) l'usage que l'église romaine a donné au mot.

 

 

Le texte grec du vaticanus 1209 qui sert de base à cette étude est écrit en ONCIALES (1/12 de pouce) c'est à dire que tous les caractères, de type majuscule, sont de même taille.

Les mots ne sont pas séparés et la ponctuation de première main est rarissime (cf: dic. de la Bible de F. Vigouroux 1912).

Par conséquent la transcription dans notre écriture oblige à tout écrire en minuscules.

Placer un D majuscule au mot dieu ne peut alors se faire que sous deux conditions:

 

* Que le mot dieu soit précédé de l'article défini "le".

* Que le contexte général et le contexte particulier le permettent. J'ai alors placé (D) entre parenthèses.

 

Si ce n'est pas le cas il s'agit d'un dieu, c'est-à-dire d'un être supérieur, doué d'un pouvoir sur l'homme et d'attributs par­ticuliers et, en l'occurrence, d'un ange parmi les autres.

 

L’amalgame “petit dieu” égal “dieu païen” est la porte dérobée qu’empreintent les trinitaires pour ne pas l’attribuer au Christ alors qu’il est patent qu’il fut un ange donc un dieu (1).

 

Le mot dieu (sans article) désigne bel et bien les anges, les êtres divins, qui séjournent auprès de Père comme le précisent sans embiguité les versets suivants.

 

Ps 82:6-7 “ Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils (des anges) du Très-Haut. Cependant vous mourrez comme des hommes (les anges peuvent donc vivre éternellement mais ne sont pas immortels)”.

 

1Co 8:5 “..il est des êtres qui sont appelés dieux, soit dans le ciel (les anges), soit sur la terre (les grands rois), comme il existe réellement plusieurs dieux et plusieurs seigneurs..

 

Le texte est clair, pour ceux que la doctrine n'aveugle pas, il y a Le (D)ieu c'est-à-dire Y.H.V.H. et un dieu c'est-à-dire un ange.

 

 

 

Voici les transcriptions faites à partir du Vaticanus 1209 des passages Jn 1:1  Jn 1:18  Jn 10:29  Ro 9:5  1Jn 5:20  1Ti 3:16  Tit 1:3  Phi 2:5-8  Col 2:9  Hé 1:8-9 qui sont de bons exemples pour montrer comment les traducteurs ont "tordu" l'Ecriture. Ils font l'objet de polémiques (pour ceux qui ont des yeux.. qui ne voient pas) qui dureront jusqu'à la fin!

 

 

Jn 1:1

 

Ce verset, souvent cité, illustre parfaitement la "dérive" des traductions.

 

Texte du Vaticanus 1209:

 

" én arkê ên o logos kai o logos ên pros ton théon kai théos ên o logos "

" au commencement était la parole et la parole était auprès le (D)ieu et un dieu était la parole "

 

Le texte est clair, pour ceux que la doctrine n'aveugle pas, il y a "le" dieu c'est-à-dire J.H.V.H. et "un" dieu c'est-à-dire un ange puissant.

 

La version L. Segond 1910 revue 1975 (éd. de Genève 1979) ne craint pas la fal­sifi­cation. Jugez-en!

 

" Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu."

 

 

Jn 1:18

 

Ce verset est un bel exemple de supercherie où le traducteur "ajoute" au Fils le titre de Dieu.

 

La même version L. Segond traduit:

 

" Personne n'a jamais vu Dieu: Dieu le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître."

 

alors que le Vaticanus 1209 dit:

 

" théon oudéis éôraké pôpoté  monogénês theos o ôn éis ton kolpon tou patros ékéinos éxêgêsato "

" (D)ieu personne a vu jamais l’unique engendré dieu (*) le étant dans le pli (dans l'ombre) du père lui l'a dévoilé "

 

(*)  l'expression ' 'monogénês théos' est dénuée d'article défini, ce qui souligne l’origine céléste de Jésus sans toutefois l'identifier ou le rendre égal au Père le Dieu unique et Tout-Puissant,

 

Pour en savoir plus consultez la note (2) en fin de fiche

 

Nota. Dans la Diaglott (texte grec du Vaticanus 1209 avec sa traduction en anglais), diffusée un temps par les TJ, Benjamin Wilson avait  transcrit la variante: o monogénês uios  qui ne figure pas dans l’original.

 

 

Jn 10:29

 

Certaines versions traduisent par:

 

" Ce que mon Père m'a donné est plus grand que toutes choses "

 

alors que le Vaticanus 1209 précise:

 

" o patêr mou os dédôké moi méidzôn pantôn ésti "

" le père de moi qui a donné à moi plus grand de tous est "

 

 

Ro 9:5

 

Texte du Vaticanus 1209:

 

" on oi patérés kai ex ôn o kristos to kata sarka o ôn épi pantôn théos éulogêtos éis tous aiônas amen "

" et les patriarches et issu d'eux selon la chair le christ par dessus tout le (D)ieu éternellement loué amen "

 

Ici aussi le texte est clair, il y a les patriarche, le Christ et, par dessus tout, le Dieu éternellement loué c'est-à-dire le Père.

 

Je vous laisse apprécier la traduction L. Segond que voici:

 

" et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen! "

 

 

1Jn 5:20

 

Texte du Vaticanus 1209:

 

" kai oidamén oti o uios tou théou êkéi kai dédôkén êmin dianoian ina ginôskômen ton alêthinon kai ésmén én tô alêthinô en tô uiô autou iêsou kristô outos éstin o alêthinos théos kai ê dzôê aiônios "

" et nous savons que le fils de (D)ieu est venu et a donné à nous l'intelligence afin de se rendre compte du véridique et nous sommes dans le véridique dans le fils à lui jésus christ lui-même représente le véridique (D)ieu et la vie éternelle "

 

Ce qui se traduit ainsi:

 

" et nous savons que le fils de Dieu est venu et nous a donné l'intelligence afin que nous appréhendions le vrai et nous sommes dans le vrai par son fils Jésus-Christ. Il représente le vrai Dieu et la vie éternelle."

 

La version L. Segond transforme la vérité en Véritable ce qui rend ce mot synonyme de Dieu auquel elle amalgame le Fils qui ainsi devient Dieu.

 

" Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes dans le Véritable en son Fils Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle."

 

 

1Ti 3:16

 

Ce verset, lui aussi censé prouver que Jésus était Dieu (ce qui eut été une supercherie dans le paiement de la rançon), se prête à une subtile manipulation que l'on trouve sur le manuscrit d'Alexandrie.

 

En effet, l'adjonction d'un petit trait horizontal dans le O de "OS" (celui qui) donne  (THS) présenté comme le diminutif de Théos (Dieu) et permet de traduire "Dieu" au lieu de "celui".

 

Or, cette forme diminutive de Théos n'est citée par aucun des dictionnaires grecs classiques: Bailly, Magnin-Lacroix,.. et ne figure pas dans la majorité des anciens manuscrits.

 

Voici le texte du Vaticanus 1209:

 

" méga ésti to tês éusébéias mustêrion os éfanérôthê én sarki édikaiôthê én pneumati ôfthê aggélois "

" grand est le de la piété secret celui qui a été manifesté en chair justifié par l'esprit vu des anges "

 

Ce verset donne aussi l'occasion de s'apercevoir que les traducteurs ne sont pas non plus respectés par ceux qui "révisent" leur travail.

 

Ainsi, la version originale de L. Segond (1910) portait:

 

".. celui qui a été manifesté en chair.. "

 

alors que la version "révisée" 1975 (éd. Genève 1979) porte:

 

".. Dieu qui a été manifesté en chair.. "

 

 

Tit 1:3

 

Texte du Vaticanus 1209:

 

" épsanérôsé dé kairois idiois ton logon autou én kérugmati o épisteuthênégo kat épitagên tou sôtêros êmônthéou "

" proclamé au moment opportun la révélation de lui par la prédication dont a remis la charge à moi et même le commandement le sauveur notre (D)ieu "

 

Ce qui, en bon français, donne:

 

" qui a proclamé sa propre révélation au moment opportun, par la pré­dica­tion dont j'ai reçu la charge, selon le commandement de notre Dieu sau­veur (du Père qui nous a sauvé par son Fils)."

 

 

Phi 2:5-8

 

Texte du Vaticanus 1209:

 

" touto fronéisthô én umin o kai én kristô jêsou os én morfê (*) théou uparkôn (*) ouk arpagmon êgêsato to éinai isa théô all éauton ékénôsé (*) morfên doulou labôn én omoiômati anthrôpôn génoménos kai skêmati éuréthéis ôs anthrôpos étapéinôsen éauton génoménos upêkros mekri thanatou thanatou dé staurou "

 

(*)  morfê: manière d'apparaître, attitude, mine, d'ou: position relative à.. (cf: dic. Bailly éd. 34 p. 1299)

uparkôn: du grec uparkos qui a le sens de "celui qui commande à la place d'un autre", du subordonné, du lieutenant,.. (cf: dic. Bailly éd. 34 p. 1993)

ékénosé est l'aoriste du verbe kénoô qui signifie: vider, épuiser, annihiler, réduire à rien.

 

" voila les sentiments a avoir en vous ceux alors en christ jésus celui-ci en position de dieu adjoint nullement usurpation fait son dessein (projeté) de être à égalité (D)ieu mais lui-même s'est anéanti une position esclave a saisi dans l'analogie à l'homme né et demeuré (se manifestant) et en apparence s'est trouvé de même un homme il s'est abandonné lui-même né et demeuré (se manifestant) soumis jusqu'à la mort la mort sur un pieu "

 

En français plus lisible :

 

 " Ayez en vous les sentiments qui furent ceux du Christ Jésus. Lui qui était en position de dieu adjoint n'a pas envisagé d'usurper l'égalité avec Dieu, mais il s'est lui-même anéanti, prenant la position d'esclave en s'identifiant aux hommes. Et se comportant de même un homme, il s'est humilié lui-même, demeurant soumis jusqu'à la mort, la mort sur un pieu."

 

 

Col 2:9

 

Texte du Vaticanus 1209:

 

" oti én autô katoikéi pan to plêrôma tês théotêtos sômatikôs "

" car en lui habite tout le plein de la (sagesse ou nature) divine corporellement "

 

Ce passage est un remarquable exemple de l'influence des dogmes sur les tra­ducteurs.

 

Parmi les deux sens possibles du mot théotêtos seul le plus ancien, celui de sa­gesse, s'accorde avec l'Ecriture qui précise par ailleurs que:

 

1Co 1:24 " Le Christ est.. sagesse de Dieu."

 

Lu 2:40 " L'enfant (Jésus) était rempli de sagesse.. "

 

alors que le sens de nature, le plus tardif, (cf: Magnin-Lacroix éd. 1969 p. 816) est lui totalement incompatible avec la Bible qui précise que:

 

Jn 4:24 " Dieu est esprit.. "

 

Os 11:9 " Car je suis Dieu et non pas un homme.. "

 

et que la chair et le sang (la nature humaine) ne peut supporter sa présence ni accéder au royaume (cf: Ex 33:20 et 1Co 15:50).

 

Par conséquent Dieu ne peut habiter corporellement en Jésus comme le prétend la version L. Segond 1910, revue 1975, ou le traducteur n'hésite pas a écrire:

 

" Car en lui habite corporellement toute la plénitude (la totalité) de la divinité (de Dieu)."

 

ce qui signifierait que la totalité de Dieu tiendrait dans un corps humain alors qu'il est dit:

 

1Ro 8:27 " Mais quoi! Dieu habiterait-il véritablement sur la terre? Voici les cieux et les cieux des cieux ne peuvent le contenir.. "

 

et que c'est son nom (celui qui porte son nom) et non Dieu lui-même qui résida dans le temple (1Ro 8:27-29  2Ch 7:16).

 

 

Rien n'arrête les traducteurs pour coller au dogme!

 

 

Hé 1:8-9

 

Voici le texte de la version L. Segond 1910 revue 1975 (éd. Genève 1979) dans lequel les déformations ont été soulignées, et où le traducteur nous dit que Dieu a un Dieu (un comble!).

 

" Mais il a dit au Fils: Ton trône, o Dieu, est éternel; le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité; Tu as aimé la justice, et tu as haï l'iniquité; C'est pourquoi, o Dieu, ton Dieu t'a oint d'une huile de joie au dessus de tes collègues "

 

Voici le mot à mot du Vaticanus 1209:

 

" pros dé ton uion o thronos sou o théos éis ton aiôna rabdos éuthutêtos ê rabdos tês basiléias sou êgapêsas dikaiosunên kai émisêsas anomian dia touto ékrisé sé o théos sou élaion agalliaséôs para tous métokous sou "

" en outre à le fils le trône à toi le (D)ieu dans la éternité un sceptre de droiture le sceptre de la royauté à toi tu as préféré la justice et tu as vomi l'injustice a cause de cela a oint toi le (D)ieu à toi d'une huile de réjouissance auprès de la collectivité à toi "

 

Et voici la traduction au plus près:

 

".. en outre au fils (il a dit) ton trône (fondé par) Dieu est éternel un sceptre de droiture est le sceptre de ta royauté tu as préféré la justice et tu as vomi l'injustice à cause de cela ton (D)ieu t'a oint d'une huile de réjouissance parmi tes collègues.. "

 

Ces versets reprenant ceux du Psaume 45:7-8, il est intéressant de citer ici leur traduction par Zadoc Kahn.

 

".. Ton trône, (fondé par) Dieu, durera à jamais; le sceptre de ta royauté est un sceptre de droiture. Tu aimes la justice, tu hais l'iniquité; voila pourquoi Dieu - ton Dieu - t'a consacré par une huile d'allégresse, de préférence à tes compagnons."

 

 

Mt 27 :52-53

 

Voici un autre et bel exemple de traduction tordue:

 

Mt 27:52-53 " Les sépulcres s'ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent. Etant sortis des sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte et apparurent à un grand nombre de personnes."

 

Ainsi traduit ce passage laisse entendre que les morts sont des saints, qu'ils sont ressuscités après Jésus et qu'ils entrent à Jérusalem.

 

Voici, mot à mot, le texte grec original du Vaticanus 1209:

 

"kai ta mnêméia anéôkthêsan kai polla sômata tôn kekoimêménôn agiôn êgérthê kai éxélthontés ék tôn mnêméiôn méta tên égérsin autou éisêlthon éis tên agian polin kai énéfanisthêsan pollois"

"et des tombes s'ouvrirent et beaucoup de cadavres de trépassés conservés (1) en surgirent et sortirent hors de ces tombes à la suite de ce surgissement (2) aussitôt apparurent (3) vers (4) la sainte ville et se montrèrent (5) à plusieurs (6)"

 

(1) Les corps sont "purs" c'est à dire conservé de la corruption.

(2) comme une surrection (action de surgir, de sortir brusquement) et non pas une résurrection (anastasin en grec).

(3) Comme un acteur parait sur scène de façon théâtrale.

(4) Ce peut être jusqu'à la Sainte ville.

(5) Ou "furent remarqués", "furent apparents" (comme une apparition).

(6) En grec le mot plusieurs défini un grand nombre.

 

Voici le texte retraduit au plus près:

 

".. des tombes s'ouvrirent, et plusieurs cadavres inaltérés de trépassés en jaillirent, et sortirent de ces tombes. Aussitôt après leur éjection, ils furent aperçus depuis Jérusalem et remarqués par beaucoup.

 

Autrement dit, sous l'effet du tremblement de terre, les pierres des sépulcres (en forme de meule) roulèrent, laissant sortir les cadavres entourés de bandelettes, qui se disséminèrent dans les allées, en apparaissant de façon spectaculaire (théâtrale) à ceux qui les remarquèrent depuis les hauteurs de la ville.

 

Ce passage sent fortement la falsification du texte original, par le (ou les) copiste(s), car:

 

Contrairement au reste du texte, il n'est pas rédigé en koïné mais en grec tardif.

Il est différent du vocabulaire et du style de l'auteur.

Il parle de ressusciter et non de faire surgir.

Le faussaire s'est piégé lui-même avec la chronologie des faits, puisque cet événement arrive à la mort de Jésus (le mercredi 15 nisan après midi) donc avant et non après la résurrection du Christ qui restera trois jours et trois nuits au tombeau avant que son Père ne lui redonne une nouvelle vie.

 

Edlyinev

 

 

NOTES ANNEXES de la fiche : TRADUCTION TRAHISON.

 

 

 

(1)

 

Kristo aggelos / Christ ange.

 

 

Jésus fut un ange, un (d)ieu, ce qu’il a déclaré lui même. Le Christ-ange (Kristo aggelos) a eut ce titre jusqu'au quatrième siècle dans l'église catholique, il l’a toujours dans l’église orthodoxe.

 

Sa fonction d'ange, bien réelle dans l'Ecriture, demande à traduire les symboles utilisés. 

La clef de ce symbolisme nous est donnée par l'apôtre Jean, dans l'Apocalypse, lorsqu'il écrit:

 

Ap 1:20 ".. LES sept ETOILES SONT LES ANGES des sept Eglises,.. "

 

Révélant ainsi que le mot "étoile" est le symbole biblique du mot "ange".

 

Par analogie nous comprendrons que toute la terminologie stellaire concerne les anges.

 

Plusieurs passages confirment alors que Jésus fut bien un ange avant d'accepter d'être un homme.

 

Nb 24:17,19 ".. Un astre (ange de très haut rang) sort (naît) de Jacob,.. Celui qui sort de Jacob règne en souverain,.. "

 

A rapprocher de:

 

Mt 1:2,6 " Jésus, fils de.. Jacob.. "

 

Lu 1:78 ".. le soleil levant nous a visités d'en haut,.. "

 

Remarquez bien qu'il s'agit du soleil levant qui remplacera le soleil couchant (symbole de Satan le dieu de ce temps) et qui éclairera le nouveau jour de mille ans sur la nouvelle terre.

 

Dans la "vision" de Jean le Christ en a fait lui-même la révélation:

 

Ap 22:16 " Moi Jésus,.. je suis.. l'étoile brillante (l’ange resplendissant) du matin (de l’aube de la création)".

 

L’apôtre Paul confirme lui aussi la fonction d’ange du Christ lorsqu’il dit :

 

Col 4 :14 « Vous m’avez (moi Paul) reçu comme un ange de Dieu, comme Jésus Christ ».

 

 

 

 

 

(2)

 

L’unique engendré fils.

 

 

Le Christ est le seul ange à avoir obtenu la même vie que son Créateur, une vie éternelle et immortelle.

 

Il est le « premier né des morts » et pour l’instant le seul car tous les autres dorment dans la poussière en attendant la première ou la seconde résurrection.

 

Le verset 7 du psaume 2  se rapporte à la résurrection de Jésus par le Père comme le confirme l’apôtre Paul en Ac 13 :32-34.

 

« ..nous vous annonçons cette bonne nouvelle que la promesse faite à nos pères, Dieu l’a accomplie pour nous.. en ressuscitant Jésus, selon ce qui est écrit dans le psaume deuxième : Tu es mon Fils, je t’ai engendré (donné la même vie que la mienne) aujourd’hui.. de telle sorte qu’il ne retournera pas à la corruption (ne mourra plus jamais). »

 

Notez au passage que celui qui est engendré ne peut être lui-même le géniteur.

 

 

Le Christ qui est premier en tout est redevenu un être céleste mais cette fois ci supérieur aux anges (ses anciens collègues) car il a reçu une vie immortelle et éternelle comme celle de son Père alors que certains anges passeront en jugements et mourrons comme des hommes (cf. Ps 82 : 1 et 6).

 

 He 2 :9 «.. celui qui a été abaissé pour un peu de temps au dessous des anges,Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’il a souffert ». 

 

He 1 :4,5 « Il (le Fils de Dieu) est devenu (donc il ne l’était pas) d’autant supérieur aux anges qu’il a hérité d’un nom (donc d’une fonction) plus excellent que le leur » Car auquel des anges Dieu a t-il jamais dit, tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui..»

 

A aucun autre que lui, en effet, car il est le seul parmi eux (il est premier en tout) a avoir accepté de devenir un homme et de mourir comme un homme pour payer à Lucifer la rançon de la délivrance des hommes.

 

Il est (pour l’instant) le seul dieu (ange) et le seul homme à avoir obtenu cela ce qui lui vaudra un nom nouveau (que nous ne connaissons pas) et l’adoration des êtres célestes prescrite à son égard par le Père (cf. He 1: 6).