TU ES PIERRE.

 

 

L'église romaine prétend que Jésus a fait de Pierre le chef de son Eglise et que par conséquent les papes, qui se considèrent comme les successeurs de Pierre, sont les chefs visibles de cette Eglise.

 

Voici ce que dit le catéchisme de Lyon (voir note 1 en annexe):

 

"..Jésus-Christ a établi Saint-Pierre chef de son Eglise en lui disant: "Tu es Pierre et sur cette Pierre je bâtirai mon Eglise.. Pais mes agneaux, pais mes brebis" ( c'est-à-dire: Sois le pasteur de mon troupeau tout entier..).

 

"..Le pape est le Vicaire ou représentant de Jésus-Christ, le successeur de Saint-Pierre et le chef visible de toute l'Eglise.. "

 

et voici ce que dit l'Ecriture:

 

L'Eglise de Dieu vit à part des bergeries (les communautés juives et chrétiennes). Elle n'a qu'un seul et unique berger: Jésus.

 

Pierre n'est pas le fondement de l'Eglise et ce n'est ni lui ni les apôtres qui la construisent.

 

Les clés du royaume ont été remises à Pierre, et à lui seul.

 

Pierre n'a pas reçu l'invraisemblable pouvoir de faire entériner ses décisions par Dieu.

 

Il n'y a pas eu de succession "apostolique" et Pierre n'a pas transgressé les instructions de Jésus en dirigeant l'église de Rome où il n'a jamais vécu.

 

Les papes sont les successeurs de ceux qui, du vivant même des apôtres, ont perverti et fait périr l'Esprit de l'Eglise naissante.

 

 

L'Eglise de Dieu vit à part des bergeries (les communautés juives et chrétiennes). Elle n'a qu'un seul et unique berger: Jésus.

 

Dans l'Ecriture vous ne trouverez nulle-part les mots "Bergerie", "Clos" ou "Enclos", de Dieu "

 

La véritable Eglise, le "petit troupeau" de Jésus, est dehors (hors des ber­geries), en liberté dans les pâturages où lui-même en prend soins.

 

Jn 10:2-4,16 "..celui qui entre par la porte est le berger des brebis (sous-entendu: l'unique). Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il (Jésus) appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis (celles qui restent ne sont donc pas à lui), il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix.. J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie (*); celles-là, il faut aussi que je les amène; elles entendront ma voix (et par conséquent sortiront, elles aussi, de l'autre bergerie), et il y aura un seul troupeau (une seule Eglise constituée par lui), un seul berger."

 

(*) Jésus parle de deux bergeries qui sont:

 

Le judaïsme, symbolisé par le mot "Egypte", où le peuple de Dieu fut retenu captif pour la première fois.

Le christianisme, symbolisé par le mot "Babylone", où le peuple de Dieu fut retenu captif pour la seconde fois.

 

Au moment ou Jésus prononce ces paroles, la bergerie qui impose le joug de ses traditions c'est le judaïsme, d'où il fit sortir ses apôtres.

 

Remarquez bien que le Christ ne prend pas la tête des bergeries, dont il n'ouvre pas les portes. Il les abandonne à leur sort après avoir fait sortir les brebis qui reconnaissent sa voix et sortent à l'appel de leur nom. A l'évidence les brebis qui restent dans ces bergeries périront avec les bergers (cf: Ez 34:10 et Jé 25:34-36).

 

 

Pierre n'est pas le fondement de l'Eglise et ce n'est ni lui ni les apôtres qui la  construisent.

 

Une traduction erronée et tendancieuse de Matthieu 16:15-18 tend à accréditer que c'est sur Pierre que se construit l'Eglise et qu'il est la pierre sur laquelle les autres seront posées.

 

Le jeu de mots: " tu es Pierre et sur cette pierre " n'existe pas dans le texte grec original du Vaticanus 1209 dont voici le passage contesté:

 

"kagô dé soi légô oti su éi pétros kai épi tautê tê pétra oikodomêsô mou tên ekklêsian kai pulai adou ou katiokusousin autês" (2)

"aussi moi d'autre part à toi je dis que toi es une pierre et sur celui-ci le rocher je construirai à moi la assemblée"

 

Dans ce passage Matthieu utilise deux mots grecs différents:

 

" pétros ", qui désigne une pierre (toute sorte de pierre).

" pétra ", qui désigne un roc, un rocher, comme dans Mt 7:24-25.

 

La pierre (qui s'intègre dans l'édifice) c'est l'apôtre.

 

Le roc, le rocher, sur lequel est fondé l'édifice, c'est l'affir­mation par Pierre que Jésus est le Christ (l'oint) et qu'il est un ange (le Fils de Dieu ) (3).

 

1Co 3:11 "..personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ."

 

Qui peut prétendre le contraire ?

 

Par conséquent, sauf à déclarer Paul menteur, Pierre n'est pas le fondement de l'Eglise, le roc sur lequel est bâti l'édifice.

 

voici la retraduction de Matthieu 16:15-18 depuis le Vaticanus:

 

" Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis? Simon Pierre répondit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus, reprenant la parole, lui dit: Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang (le vice et le crime qui qualifiaient les pharisiens) qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux. Aussi donc, je te dis que tu es une pierre (sous entendu: de l'édifice) et que sur ce rocher (l'affirmation que je suis le Christ mais aussi l'Ange de Dieu ), j'édifierai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts (la tombe, la fosse) ne prévaudront pas contre elle."

 

Jésus ne délègue donc pas à Pierre la mission de construire l'Eglise. Il dit clairement: "j'édifierai mon Eglise". C'est donc lui, et lui seul, qui construit "pierre après pierre" (disciple après disciple) tout l'édifice en appelant chaque brebis à quitter sa bergerie pour le suivre.

 

 

Les clés du royaume ont été remises à Pierre, et à lui seul (4).

 

Mt 16:19  " Je te donnerai (futur) les clés (pluriel) du royaume des cieux:.."

 

Jésus parle au pluriel (les clés) et au futur (je te donnerai), laissant comprendre à Pierre qu'il les recevra plus tard.

 

La clé est l'instrument qui permet d'ouvrir, qui donne accès, et c'est Pierre, comme le confirment les "Actes", qui par deux fois a ouvert les portes du Royaume en annonçant l'évangile aux israélites (le jour de la Pentecôte, cf: Ac 2:36-47) puis aux païens (dans la maison du centenier Corneille, cf: Ac 10:34-47). Personne d'autre ne peut donc après lui se prévaloir de l'usage de ces clés.

 

Depuis ce temps les portes sont ouvertes et le resteront jusqu'à la "moisson" c'est à dire jusqu'à la fin du monde annoncée par le Christ (cf: Mt 13:30,37-40).

 

 

Pierre n'a pas reçu l'invraisemblable pouvoir de faire entériner ses décisions par Dieu.

 

Mt 16:19 "..ce que tu lieras sur la terre sera lié (éstai dédéménon: ayant (déjà) été lié, emprisonné) dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié (éstai léluménon: ayant (déjà) été délié, délivré, affranchi) dans les cieux."

 

Ce passage montre que quiconque fera la même profession de foi que l'apôtre Pierre (Jésus est le Christ (l'oint), le fils (l'ange) de Dieu!), sera (déjà) lié aux membres de son Eglise et délié de ses chaînes (de ses péchés (cf: Ac 10:43), car le Père, créateur de l'univers sait d'avance quel sera notre libre choix et c'est pour cela que lui seul peut prophétiser (5).

 

 

Il n'y a pas eu de succession "apostolique" et Pierre n'a pas transgressé les instructions de Jésus en dirigeant l'église de Rome où il n'a jamais vécu.

 

La prétention des "souverains pontifes" (*) de succéder à Pierre n'a pas de base scripturaire.

 

(*) Le titre païen de "pontifex maximus" (souverain pontife) fut acheté en 378 à l'empereur Gratien, par l'évêque de Rome.

 

Jésus lui-même fit avorter dans l’œuf la "succession apostolique" de laquelle la hiérarchie catholique prétend tirer sa légitimité. Il la dénonça en appelant Paul pour remplacer Juda à la place de Mathias pourtant tiré au sort parmi ceux désignés par l'assemblée des apôtres.

 

Dans sa "vision" Jean n'a vu que douze apôtres comme fondements de la muraille de la Jérusalem céleste (l'Eglise) construite sur le roc qu'est Jésus (6).

 

Ap 21:14 " La muraille de la ville avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de l'Agneau."

 

Qui peut en ajouter ?

 

Pour affirmer ses prétentions, l'église romaine tente de s'appuyer sur le passage de l'Ecriture que voici:

 

Jn 21:15-17 "..Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu plus que ne m'aiment ceux-ci? Il lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. Jésus lui dit:

Pais (protège et soignes) mes agneaux. Il lui dit une seconde fois: Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu? Pierre lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. Jésus lui répondit: Pais mes brebis. Il lui dit pour la troisième fois: Simon, fils de Jonas, M'aimes-tu? Pierre fut attristé de ce qu'il lui avait dit pour la troisième fois: m'aimes-tu? et il lui répondit: Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t'aime. Jésus lui dit: Pais mes brebis;.."

 

La triple interrogation de Jésus n'institue pas Pierre chef religieux d'une église temporelle. Elle fait simplement ressortir que le critère pour paître les brebis, protéger et nourrir les vrais disciples, c'est l'amour du Christ qui n'est autre que l'amour des frères dans la foi (7).

 

En citant d'abord les agneaux puis, par deux fois, les brebis, Jésus coupe court à la tentation de trouver dans ses paroles une idée de continuité, de progéniture (de l'agneau qui, devenu brebis, engendre un nouvel agneau..).

Il n'existe aucune mention scripturaire de la présence de Pierre à Rome (8).

 

Chargé des circoncis, l'apôtre n'avait rien a faire à Rome d'où les juifs avaient été chassés. Ses deux lettres, écrites à Babylone où il est mort, ne s'adressent qu'aux chrétiens d'Asie mineure (la Turquie actuelle) ou séjournait une forte colonie juive issue de la déportation.

 

Ac 18:2 "..Aquilas, originaire du Pont, récemment arrivé d'Italie avec sa femme Priscille, parce que Claude (l'empereur) avait ordonné à tous les juifs de sortir de Rome."

 

Ga 2:7-8 "..l'Evangile m'avait été confié (à moi Paul) pour les incirconcis (les païens), comme à Pierre pour les circoncis (les juifs), car celui qui a fait de Pierre l'apôtre des circoncis a aussi fait de moi l'apôtre des païens,.."

 

Qui prétend que Pierre a failli à sa mission ?

 

L' église de Rome fut naturellement confiée à Paul citoyen romain (cf: Ac 22:26-27).

 

Ac 23:11 "..La nuit suivante, le Seigneur apparut à Paul, et dit: Prends courage; car de même que tu as rendu témoignage de moi dans Jérusalem, il faut aussi que tu rendes témoignage dans Rome.. "

 

Dans sa lettre aux romains, Paul qui salut nominativement plus de vingt cinq personnes, ne mentionne pas la présence (passée, présente ou à venir) de Pierre dans cette ville, par conséquent il n'y avait pas été, il n'y était pas et ne devait pas y aller.

 

 

Les papes sont les successeurs de ceux qui, du vivant même des apôtres, ont perverti et fait périr l'Esprit de l'Eglise naissante.

 

La tradition religieuse, qui véhicule des préceptes païens, et sur laquelle s'appuie l'église romaine de préférence à l'Ecriture (9), fut condamnée sans appel par le Christ.

 

Mc 7:7-8 " C'est en vain (inutilement, sans résultat) qu'ils m'honorent, En donnant des préceptes qui sont des commandements d'hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes."

 

Les traditions païennes ont pénétré dans l'Eglise du vivant même des apôtres qui ont luttés en vain pour maintenir l'Esprit qui s'éteindra à leur mort.

 

Pour s'en convaincre il suffit de lire ce qu'ils ont écrit à ce sujet:

 

1Jn 2:18-19 " Petits enfants (Jean s'adresse aux disciples), c'est la dernière heure (pour la véritable doctrine),.. il y a maintenant (vers l'an 80-90, au moment ou Jean écrit ces lignes) plusieurs antiChrists (*); par là (par leur présence et leur influence dans l'Eglise) nous connaissons que c'est la dernière heure (pour l'Esprit de vérité). Ils (les antiChrists) sont sortis du milieu de nous,.." (10)

 

(*) Le mot AntéChrist est une erreur de traduction du grec: antikristos (contre le Christ, à la place du Christ).

 

Ac 20:29-30 " Je sais qu'il s'introduira parmi vous, après mon départ (mon départ d'Ephèse), des loups cruels qui n'épargneront pas le troupeau, et qu'il s’élèvera du milieu de vous (l'assemblée) des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux."

 

Lire aussi: Ph 2:20-21  Ph 3:18-19 et 2Pi 2:1-3.

 

 

A partir de ce moment-là, la recommandation faite aux disciples de ne pas abandonner les assemblées, est non seulement caduque mais dangereuse. La véritable doctrine ne subsistera plus qu'à travers de petites communautés, de plus en plus discrètes et menacées, et des individualités disséminées à travers le monde qui sont les Vraies brebis, constituant la véritable Eglise, que regroupera Jésus à son prochain Avènement.

 

edlyinev

 

 

 

 

 

NOTES ANNEXES de la fiche: TU ES PIERRE..

 

(1)

 

Catéchisme du diocèse de Lyon, publié par ordre du 15.8.1919 de S.E. le cardinal Maurin (édit. Vitte à Lyon).

 

(2)

 

Le texte grec du Vaticanus 1209 est écrit en ONCIALES (1/12 de pouce) c'est à dire que tous les caractères, de type majuscule, sont de même taille. Les mots ne sont pas séparés et la ponctuation de première main est rarissime (cf: dic. de la Bible de F. Vigouroux 1912). Par conséquent la transcription dans notre écriture oblige à tout écrire en minuscules.

 

(3)

 

La Bible distingue les fils de l'homme (les hommes) et les fils de Dieu (les anges). Pierre affirme donc que Jésus, le Christ (l'oint), fut un ange (le Fils de Dieu qui représentait son Père et portait son nom) avant d'accepter de devenir un homme.

 

Les disciples qui ont le Saint-Esprit, sont destinés comme Jésus, à devenir semblables aux anges. Pour cela, ils sont parfois appelés aussi fils de Dieu.

 

Pour en savoir plus, consultez l'étude: LES MISSIONS DE L'ANGE DE DIEU OU LES FONCTIONS DU CHRIST.

 

(4)

 

Ce n'est qu'en 431 que le pape affirma pour la première fois sa suprématie fondée sur les clés données à Pierre. (cf: Les deux Babylones de A. Hislop page 313 selon Elliot, Horaé vol III page 139).

 

(5)

 

Les notions de passé, présent et futur sont liées à la forme de notre univers.

Au moment ou l'homme entrevoit la possibilité théorique de "court-circuiter le temps" il est bon de rappeler que la Bible a toujours affirmé que le créateur "voyait" et "savait" tout (cf: Je 15:15) et qu'il pouvait connaître d'avance qui librement choisirait la bonne voie (cf: Ro 8:29-30).

 

(6)

 

De façon symbolique Jésus est le rocher qui, après avoir été frappé, donne l'eau de la Vie (les paroles qui mises en pratique donneront la Vie éternelle). Il est le socle sur lequel est construit l'édifice et sa pierre d'angle (cf: Eph 2:20) sans laquelle tout s'écroule.

 

(7)

 

Le Christ n'a pas traité de la même façon le monde et les disciples (les frères dans la foi).

Consultez la fiche: LE MONDE, LE CHRIST, LES FRERES.

 

(8)

 

L'église romaine n'a d'ailleurs jamais affirmé, et pour cause, détenir les preuves irréfutables de l'existence de la tombe de l'apôtre sous la basilique Saint Pierre. Les fouilles n'ont pas permis non plus de découvrir les vestiges du cirque de Néron ni de la via Cornelia censés s'y trouver.

En novembre 1953 le professeur Margherita Guarducci, spécialiste des anciennes épigraphes romaines, a précisé (devant l'académie pontificale d'archéologie) que Les inscriptions se référant (se référant seulement) à Pierre remontent aux dernières années du troisième siècle ou à la période suivant immédiatement l'année 250. Ces inscriptions prouvent seulement que 2 siècles 1/2 après la mort du Christ, était établie la tradition qui prétendait que Pierre avait conduit la communauté romaine.

 

(9)

 

Extrait du "Que sais-je?" n°365: Histoire du catholicisme.

 

" Pour elle (pour l'église catholique), l'Ecriture sainte n'est que l'un des fondements de la connaissance religieuse. L'essentiel est dans la Tradition, ensemble de vérités explicitement incluses ou non dans la Bible mais enseignées par l'autorité de l'(E)glise.. Pour les catholiques pas de "libre examen" des textes sacrés.. "

 

Pour éviter la mise en cause de sa doctrine, l'église romaine, durant des siècles, avait interdit et châtié jusqu'à la mort, la détention de la Bible. Son clergé ne disposait jusqu'à une date récente, que des morceaux choisis par elle, du "bréviaire".

 

(10)

 

Les nouvelles doctrines qui naquirent alors furent celles qui fondèrent l'église romaine universelle qui, par l'amalgame des croyances païennes, remplaça la religion d'empire à bout de souffle. Elle régna sur des peuples, parla avec autorité, imposa (souvent par la violence) son baptême, ses dogmes, ses rites et ses commandements, dans un esprit contraire à celui de la Bible. Elle accumula des richesses, subtilisa et distribua des terres (a), leva des impôts et géra des finances, alors que le Christ n'avait pas d'endroit pour dormir (cf: Mt 8:20). Elle entretint des hommes d'armes, ordonna des massacres, fortifia ses sanctuaires, et soutint des tyrans. Elle établit des tribunaux (b), fit subir la torture, alluma des bûchers et lança des anathèmes (ses fatwas). Elle ignora avec dédains les temps que le Père lui a compté en espérant les changer (c).

 

(a) Substituées à l'empire romain à l'aide du plus grand faux du moyen-âge, la pseudo-donation de Constantin le grand (cf: L'Evénement du jeudi 15-21 mars 1990).

 

(b) Le canon 1325 soumet tous les baptisés à l'autorité du pape.

 

(c) Consultez la CHRONOLOGIE BIBLIQUE DES TEMPS de P.H. Dumas.

 

 

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