. JESUS DE NAZARET A BIEN EXISTE.

 

 

 

De nos jours, l’existence de Jésus ne peut plus être remise en cause, compte tenu des références scripturaires existantes.

 

 

Sources juives :

 

La tradition juive n’a jamais mise en doute l’existence de Jésus de Nazaret. Les mentions très polémique du Talmud n’utilisent jamais cet argument pas plus que les « Toledot Yeshou » (parodies des évangiles) qui visent à discréditer sa naissance virginale, sa filiation divine, sa thaumaturgie, sa résurrection, mais jamais son existence.

 

C’est le Talmud de Babylone, datant du 2° siècle, qui authentifie le mieux son existence. Il y est dit : « Voici ce qui est transmis : Le jour de la préparation de la Pâque on pendit Yeshou de Nazaret. Un hérault avait marché devant lui quarante jours en disant : « Il doit être lapidé ».

 

La « Guerre juive » et les « Antiquités judaïques », œuvres de l’historien juif Flavius Joseph  (dont les « ajout » aux écrits ont pu être identifiés et éliminés) font aussi référence, par deux fois, à l’existence de Jésus.

 

Dans les « Antiquités »  (xx,200) où Flavius Joseph mentionne le martyr de Jacques exécuté en l’an 62 : « le grand prêtre Anan convoqua une assemblée de juges et fit amener le nommé Jacques, frère de Jésus dit le Christ, et quelques autres, les accusa d’avoir transgressé la Loi et les livra à la lapidation. »

 

Dans le « Témoignage de Flavien »  (XVIII, 63-64) dont l’authenticité de certains passages parfaitement identifiés est contesté (ceux-ci étant soupçonnés d’avoir été insérés au III° siècle), personne ne nie pour autant la référence à Jésus que fait Flavius Joseph car il existe une recension de ce texte rapportée par Agapios (évêque de Hiérapolis au X° siècle) qui en reprend les éléments : « A cette époque-là, il y eut un homme sage, nommé Jésus, dont la conduite était bonne : ses vertus furent reconnues. Et beaucoup de juifs et des autres nations se firent ses disciples ; Et Pilate le condamna à être crucifié et à mourir ; Mais ceux qui s’étaient fait ses disciples prêchèrent sa doctrine ; Ils racontèrent qu’il leur apparut trois jours après sa résurrection et qu’il était vivant ; il était considéré par eux comme le messie au sujet duquel les prophètes avaient dit des merveilles. »

 

 

Les ossuaires mis à jour à Jérusalem ont montré l’existence de deux personnages qui authentifient indirectement celle de Jésus.

En 1990, lors des travaux d’aménagement dans le quartier de Talpiot, un bulldozer a éventré une tombe contenant plusieurs ossuaires dont un richement orné sur lequel se lit l’inscription : « Joseph, fils de Caïphas » or le nom de Caïphas est très rare et laisse à penser qu’il s’agit bien du fils du grand prêtre Caïphe cité comme président du Sanhédrin qui condamna Jésus.

Plus récemment, sur un ossuaire mis à jour était gravé le nom d’Alexandre, fils de Simon de Cyrène. Or, c’est un Simon de Cyrène (père d’Alexandre dans l’Evangile de Marc) qu’un soldat romain réquisitionne pour aider Jésus à porter son patibulum ; A cela s’ajoute la rareté du prénom grec Alexandre en Judée et sa filiation avec un Simon de Cyrène (de Libye).

 

Sources musulmanes.

 

Le Coran affirme l’existence de Jésus et voit en lui un prophète annonciateur de Mahomet.

 

Sources romaines.

 

Dans les « annales »  (XV, 44), l’historien romain Tacite relate les premières persécutions contre les chrétiens ; « Néron produisit comme inculpés et livra aux tourments les plus raffinés des gens détestés pour leurs turpitudes, que la foule appelait chrétiens ; Ce nom leur vient de Christ, que sous le principat de Tibère, le procureur Ponce Pilate avait livré au supplice. »

 

Le Christ est aussi mentionné par Pline le jeune dans une lettre célèbre à l’empereur Trajan  (lettre X, 96).

 

 CHRONOLOGIE DE LA VIE DE JESUS.

 

La polémique fait rage en ce qui concerne la date de naissance de Jésus que les « spécialistes » situent entre moins deux et moins six avant notre ère.

 

Il y a, fort heureusement une date butoir, l’an 36, ou Pilate et Caïphe sont tous les deux destitués. A partir de cela on peut raisonnablement supputer que Jésus fut mis à mort l’année précédente pour Pâque 35. Avec cette hypothèse, et sachant que Jésus avait 30 ans révolus au début de son ministère, on retombe immanquablement sur l’an un pour sa naissance comme l’avait établi Denys le petit qui ne devait pas être ignare sur le sujet pour avoir été chargé par le pape lui-même d’établir cela.

 

Les polémiques ont toutes pour origine la date de la mort d’Hérode dit le grand que de nombreuses encyclopédies situent en moins quatre.

Pour notre part nous considérons que se sont les historiens consultés par Quillet et Flamarion qui ont raisons en la situant non en moins quatre mais en plus quatre ce qui laisse le temps pour la sainte famille de séjourner en Egype. 

 

 Voici ce que dit l’encyclopédie Quillet sur le sujet :

 

« Hérode, dit le Grand, né à Ascalon en 62 av. J.-C., roi de Judée (39 av. J.-C.,  4 ap. J.-C) ; il fit mourir sa femme Mariane et ses fils, et ordonna, d’après l’Evangile, le massacre des innocents pour supprimer Jésus qui venait de naître. _ … »

 

Le tableau chronologique, relativement long à charger, est disponible sur demande

 

edlyinev

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